Le chevreuil fait partie de ma vie quotidienne. Nous jouons à cache-cache. Après plusieurs années, je connais les endroits qu'ils se sont appropriés. Ceux où ils aiment venir se reposer sur un lit de feuille, mais pas encore le lieu magique où ils vont donner naissance à leur progéniture.
Je tiens à souligner que les chevreuils observés sur la photo prise non loin de ma cabane sont sauvages. J'ai appris qu'il existait des enclos à chevreuil servant non seulement à mieux connaitre la vie de ces cervidés mais aussi à satisfaire la frénésie des chasseurs. Je ne ferait pas de polémique sur ce sujet. Chacun est libre mais lorsque je prends connaissance de l'arrêté du 10 août 2004 classant les chevreuils dans les espèces dangereuses, cela me laisse perplexe! Passons...
Ou plutôt, ne passons pas! Car j'ai vu de mes propres yeux en Nouvelle Zélande, des élevage de cerfs. Je vous en avais déjà parlé et vous avez promis une photo de ces animaux fantastiques au bois vertigineux. Encore un peu de patience!
Plus les bois sont volumineux et disposés harmonieusement, plus le trophée (l'animal) est vendu à une somme astronomique. Ce magnifique cerf coulera des jours heureux, presque apprivoisé, puisque j'ai pu en approcher un de très près, jusqu'à ce qu'un chasseur à l'envie pressante d'accrocher un trophée au-dessus de sa cheminée, vienne passer quelques jours de vacances dans ce superbe pays, pour tirer cet animal parqué.
Non, je ne suis pas en train de tirer sur les chasseurs. J'ai de très bons amis chasseurs qui n'arrêtent pas de m'expliquer qu'il faut tuer des chevreuils car ils sont en trop grand nombre et qu'ils provoquent des dégâts dans toutes les forêts.
Est-ce cela que l'on nomme la sélection naturelle?
A l'ère de l'homme de Cro-Manion, je veux bien, mais je croyais qu'on avait évolué!
Alors les enclos? Oui évidemment, je suis contre. Laissez au moins une chance à l'animal de se cacher dans une forêt qu'il connait bien mieux que vous!
C'était juste une parenthèse, comme ça, de bon matin, pour se mettre en forme, mais je reviens à nos chevreuils.