La nature by Kinekelly

Voici un article qui risque d'être long...très long, puisque je vais vous raconter, peut être pendant toute l'année, la vie du chevreuil.

Munie d'une paire de jumelle pour ne pas le déranger, je vais essayer de comprendre son comportement, de trouver son territoire, de décrypter ses petites manies, de me transformer en voisine amicale pour, enfin, espérer l'approcher.

Non, je n'ai pas dit de l'embrasser, bien que la nature nous réserve quelquefois de drôles de surprise!

Le chevreuil fait partie de ma vie quotidienne. Nous jouons à cache-cache. Après plusieurs années, je connais les endroits qu'ils se sont appropriés. Ceux où ils aiment venir se reposer sur un lit de feuille, mais pas encore le lieu magique où ils vont donner naissance à leur progéniture.

Je tiens à souligner que les chevreuils observés sur la photo prise non loin de ma cabane sont sauvages. J'ai appris qu'il existait des enclos à chevreuil servant non seulement à mieux connaitre la vie de ces cervidés mais aussi à satisfaire la frénésie des chasseurs. Je ne ferait pas de polémique sur ce sujet. Chacun est libre mais lorsque je prends connaissance de l'arrêté du 10 août 2004 classant les chevreuils dans les espèces dangereuses, cela me laisse perplexe! Passons...

Ou plutôt, ne passons pas! Car j'ai vu de mes propres yeux en Nouvelle Zélande, des élevage de cerfs. Je vous en avais déjà parlé et vous avez promis une photo de ces animaux fantastiques au bois vertigineux. Encore un peu de patience!

Plus les bois sont volumineux et disposés harmonieusement, plus le trophée (l'animal) est vendu à une somme astronomique. Ce magnifique cerf coulera des jours heureux, presque apprivoisé, puisque j'ai pu en approcher un de très près, jusqu'à ce qu'un chasseur à l'envie pressante d'accrocher un trophée au-dessus de sa cheminée, vienne passer quelques jours de vacances dans ce superbe pays, pour tirer cet animal parqué.

Non, je ne suis pas en train de tirer sur les chasseurs. J'ai de très bons amis chasseurs qui n'arrêtent pas de m'expliquer qu'il faut tuer des chevreuils car ils sont en trop grand nombre et qu'ils provoquent des dégâts dans toutes les forêts.

Est-ce cela que l'on nomme la sélection naturelle?

A l'ère de l'homme de Cro-Manion, je veux bien, mais je croyais qu'on avait évolué!

Alors les enclos? Oui évidemment, je suis contre. Laissez au moins une chance à l'animal de se cacher dans une forêt qu'il connait bien mieux que vous!

C'était juste une parenthèse, comme ça, de bon matin, pour se mettre en forme, mais je reviens à nos chevreuils.

• Il faut savoir que le chevreuil mâle est appelé brocard.
• La femelle se nomme la chevrette
• Le chevreuil jusqu'à l'âge de 6 mois se prénomme le faon. Son pelage est tacheté durant deux mois
• De 6 à 12 mois: le chevrillard
• A 2 ans: le daguet

Cela peut servir dans les diners mondains!

Dans la photo que j'ai prise cette semaine ( pas terrible la photo mais je vais progresser!)

Le brocard et ses chevrettes étaient tous groupés. A ma vue, le brocard à pris la tête de file, pour s'éclipser dans les broussailles, suivi de sa cour!

Les bois des brocards apparaissent au mois de janvier. Si vous cliquez sur la photo, vous verrez qu'ils sont recouverts d'une matière duveteuse appelée velours, que le chevreuil va perdre en mars-avril. Les bois sont durs de mai à septembre, puis commencent à tomber dès le début du mois d'octobre. Ils sont caducs, comme les feuilles d'arbre, et se renouvellent tous les ans. La ramure chez le chevreuil, peu se vêtir de formes très différentes.

On peut reconnaitre le chevrillard à ses bois d'une forme beaucoup plus simple , s'élançant bien droit au dessus de sa tête.

Depuis que je les observe, j'ai toujours été étonnée de voir à quel point le grincement d'une branche à peine imperceptible pouvait les faire sursauter, mais la vue de ma voiture moteur en marche, ne les dérange pas outre mesure. J'en conclue qu'ils ont l'ouïe sélective!

Au printemps, le pelage du chevreuil est roux, en automne il devient gris-brun.

En hiver certains chevreuils ont une ou deux tâches plus claires sous la gorge ou à la base du cou. Cette tâche est appelée la"serviette".

Si vous voulez observer des chevreuils et avoir la chance de pouvoir les prendre en photo, il faut savoir qu'ils ont un odorat très développé. Attention au sens du vent qui risque de dénoncer votre présence.

L'approche du chevreuil est très délicate. Prenez dans votre poche une petite boite percée de trous, remplie de talc. Elle vous donnera le sens du vent. Mais attention si le vent tourne, vous risquez de voir ses oreilles se dresser dans votre direction. Dans ce cas, inutile d'armer votre appareil, il est plus rapide que vous!

Votre seule chance est de rester accroupi sans bouger et d'attendre avec un peu d'espoir qu'il continue ses activités. J'ai bien dit avec espoir, car le chevreuil est très réactif, comme vous pouvez le voir sur cette photo. Je me suis trouvée nez à nez avec ce superbe chevreuil, je me suis transformée en statut. Peut être m'a t-il pris pour un arbre, car le chevreuil ne voit pas très bien sur une courte distance. Nous avons pu nous observer pendant quelques minutes.

Vous voyez sur cette photo qu'il n'est pas facile de l'apercevoir!

La robe du chevreuil est assortie aux couleurs de la nature. Par conséquent, lors de vos sorties photographiques, vous devez adopter une tenue proche des tonalités de la forêt environnante.

Vers le 15 juillet, la période des amours commence. Lorsque le brocard trouve une chevrette qui lui plaît, il la poursuit dans une course circulaire. La trace laissée au sol s'appelle "le rond de sorcière". La suite n'est pas difficile à deviner!

Les naissances commencent au début du mois de mai.

J'ai appris que le faon pendant les premières semaines après sa naissance, était dépourvu d'odeur, ce qui le protège des prédateurs comme le renard. Au moindre danger, sa mère s'éloigne et frappe le sol pour prévenir sa progéniture qu'il doit se coucher. Les tâches blanches sur son dos lui permettent de se confondre avec les branches et les feuillages environnants.

Surtout si vous trouvez un faon dans la nature, ne le caressez pas car il y a de grandes chances pour que la mère ne soit pas loin et soit dérangée par l'odeur humaine déposée sur lui.

Pour ceux ou celles qui veulent suivre cette aventure, je vais ouvrir un onglet dans la barre des menus. Il va falloir que je replonge dans le HTML!

La semaine prochaine je retourne vivre dans la forêt pour suivre de loin avec une paire de jumelle, le déplacement des chevreuils, choisir un endroit pour poser la tente de camouflage afin de les observer sans les déranger. Le soir, venir par ici noter le résultat de ces journées passionnantes.

Alors, je vous dis à bientôt. Si vous avez une expérience dans ce domaine, ce serait vraiment sympa de venir le partager sur ce petit bout de toile!

Adly est au repos depuis un an. Ma mise à pied involontaire m'a apporté un temps de réflexion que je ne pensais pas aussi long, mais qui fût nécessaire.

Ma belle jument noire va prendre de longues vacances, elle le mérite. Depuis ces quatre ans, ce n'est que du bonheur, elle va sur ces quatorze ans et les porte très bien. Je dirais que sa jambe est guérie, mais un an de mise à pied après tant d'années à galoper sur les terrains de concours, dans les entrainements quelquefois difficiles, je pense que je préfère maintenant le bonheur des promenades au grand air, mais aussi de la voir simplement déguster quelques brins d'herbes dans les prés. C'est vrai, il est difficile de mettre un trait sur une passion compétitive mais son accident n'est pas un hasard. J'ai fini pas me demander "pourquoi".

En me rapprochant de la nature, je commence à trouver les réponses. Ce qui m'étonne toujours c'est d'entendre cet hennissement de bienvenu lorsque je m'approche de son box. Cela me rassure, elle me pardonne mes erreurs, mes sautes d'humeur, elle me conduit dans le droit chemin. Celui du respect, de l'humilité et de la tolérance... Tout un programme!

Mange tranquillement, prend du bon temps, et si un jour tu m'acceptes encore sur ton dos, je ne t'apprendrai plus rien. C'est à toi de me faire comprendre ce qui te fait plaisir!

Ce week-end, le gel a pointé le bout de son nez. Ce sont les premiers frimas de l'hiver qui s'annonce.

La brume froide et enveloppante a jeté son manteau sur les graminées.

C'est souvent une promesse de soleil!

Les feuilles se couvrent de perles. L'herbe frissonnante n'est pas là pour me réchauffer!

Enfin le soleil apparaît. Les vieux arbres pansent leurs blessures des veilles de tempête. Leurs bras fragiles n'ont pas tous résisté mais leur gloire est bien présente ce matin, dans les premiers rayons d'un soleil encore timide.

Une journée libre sous un ciel bleu. Lançons nous dans l'aventure en quittant un petit village perdu au milieu des montagnes, direction Gstaad.

Au bout de quelques kilomètres, une frayeur me glaça les quenottes.

Gstaad... n'est ce pas la station VIP des stars? je vais peut être croiser Johnny, ou Madonna, Non, ce n'est pas possible, j'ai mis mon jean râpé et mes bottes ont des lacets roses!

En plus, j'ai emmené Maya. Si je croise Roger Moore et qu'il me demande de quel élevage vient ma petite labrador, je vais devoir lui répondre: De la Spa.

Mais qu'est ce que je vais faire…aidez-moi!

Tout en conduisant, j'essaie de résoudre ce genres de problèmes fondamentaux qui vous fait monter du rouge aux joues jusqu'à ressembler à une pintade coincée dans une chaise longue en plein soleil!

Pour mon problème vestimentaire, un jean râpé c'est quand même la classe. regardez celui de Miranda Kerr, il est plus ventilé que le mien!

Pour les lacets roses, je dirai qu'ils sont assortis avec la couleur de mon portefeuille enfoui au fond de mon sac. Pas tout à fait exact puisqu'il est orange, mais avec chance, ça passera!

Quand à Maya, je lui ordonnerai de redresser ses oreilles bien hautes au dessus de sa tête et de rouler des mécaniques! Je pourrais même lui mettre un peu de cirage sur sa tâche blanche!

Rassurée, j'arrive enfin dans cette petite station de ski huppée de la jet-set. Accueillie par un château digne de la Belle au bois dormant, le Gstaad Palace. Ça commence bien!

J'ai trouvé une biographie intéressante. Si cela vous dit, vous pouvez lire l'histoire du Gstaad Palace depuis sa création en 1911. C'est en fait l'histoire d'une famille.

Surprise par la tranquillité de la rue principale, ornée de vitrines mondialement connues, je décidais d'accrocher Maya à un poteau pour m'aventurer dans une épicerie aux étalages tellement bien rangés que je n'aurais jamais osé toucher un avocat pour me renseigner sur l'avancement de sa maturation.

Je décidais donc de me diriger vers le rayon des produits laitiers pour trouver simplement un vrai yaourt nature. Alors évidemment vous vous dites que j'ai choisi la facilité. Que nenni! c'est au contraire une vraie galère, même dans le pays du fromage et du bon lait!

Je cherchais un yaourt au lait entier, un vrai!

Est ce que vous avez déjà fait cette recherche, que je ne me sente pas isolée sur la planète terre?!

Un yaourt au lair entier sans poudre de lait ajoutée.

Avec obstination, je finis par en trouver deux, de marques différentes.

Je m'avance vers la caisse où je lance avec courage "êtes-vous sûr qu'il n'y a pas de poudre de lait dans ces yaourts?

Est ce que vous vous rendez compte. Je suis dans une des stations les plus chics du canton de Berne et je demande s'il n'y a pas de poudre de lait dans leurs yaourts!

C'est un peu comme avoir le vertige et se mettre au bord d'un précipice…impensable!

Mais la suite est vertigineuse…j'ai eu une réponse, mais pas n'importe quelle réponse. Elle était réfléchie, aimable, je dirais même intéressé par ma demande. Qui l'eut crû!

Bien que les deux yaourts étaient libellés,"au lait entier", le vendeur me spécifia qu'il émettait des doutes sur l'un deux, et que l'autre, fabriqué par l'épicerie elle-même, était sans aucun doute celui qui convenait le mieux à ma demande précise.

Tout cela avec un sérieux quasi professionnel, qui m'élevait directement au grade de chercheuse au CNRS!

J'en suis encore tout émue. Maintenant, quand vous irez acheter un yaourt nature, vous penserez à moi en regardant l'étiquette!

Demain, promis je vous le montre car en plus d'être bon il est trop mignon!

Il est temps de sortir de cet épicerie, le coeur léger, pour délivrer Maya de son poteau.

Il y a différentes façons de se déplacer à Gtsaad

J'ai été surprise par la tranquillité de cette station, malgré sa réputation médiatique.

Cela me confirme qu'il faut toujours vérifier par soi-même ce que vous entendez dire par les autres!

Il est vrai que les vacances sont terminées et que les volets finissent par se fermer.

Le bruit de l'eau, le son des cloches et la poudreuse, font de Gstaad une station de charme dont la réputation fabriquée par une horde de paparazzis en quête de nouvelles fraîches pour garnir des journaux qui serviront souvent à vous débarrasser de vos épluchures de légumes ou à vous divertir chez le coiffeur, n'est pas flagrante au premier regard.

Sans parler du déjeuner dans un vieux chalet où l'ambiance familiale et conviviale, me renforce dans l'idée que cette station n'est qu'un refuge pour stars. La cuisine est authentique, le fameux rösti n'est pas un aplat de pomme de terre tout droit sorti d'un sachet huileux, il est cuisiné "maison", léger et croustillant.

Décidément, cette facette authentique de ce joyau hivernale, finit par supprimer tous mes préjugés!

Il parait que le plus vieux chalet de Gtsaad date du 15ème siècle, mais je n'ai plus le temps de le chercher. La route enneigée risque d'être sportive à une heure avancée!

Je retrouve la sérénité de mon petit village après avoir passer une belle journée dans une station authentique, pas si bling-bling que l'on veut bien le dire!

Je vous souhaite une année de paillettes, d'étoiles scintillantes et de sérénité dans un monde ouvert à la découverte de paysages fabuleux!

Juste avant de partir, le facteur m'a apporté un bien joli cadeau.

Un livre de la collection Ralph Lauren Home. Je ne pense pas qu'il soit édité en librairie, alors je vous en livre quelques pages.

Ici je partage souvent avec vous l'attachement que je porte à la nature. Il semble, vu la fidélité depuis plus de quatre ans, que cet intérêt est partagé. Dans les endroits où l'homme ne bouscule pas la nature, vous pouvez observer une mise en place harmonieuse des éléments qui la compose.

J'ai eu la chance de passer dans beaucoup de pays. Il y a des flash qui me reviennent de temps en temps que je n'oublierai jamais. En Nouvelle Zélande, les propriétés sont souvent installées sur des centaines d'hectares. J'avais entendu parler des cerfs au bois exceptionnels que l'on pouvait rencontrer dans cette région. C'est en visitant une de ces propriétés que j'ai eu un coup de coeur et une certitude sur la mise en place parfaite des éléments dans la nature. La maitresse de maison, connaissant bien son trésor, m'a fait visité un bout de son jardin. Au détour de la balade, je me retrouve devant un cratère naturel composé d'herbes et de plantes, de bosses, de creux, de sillons, d'ombre et de lumière. Une vallée miniature dont l'architecture était parfaite. Je suis restée plantée là, comme une racine, sans pouvoir bouger, tellement mon regard était figé par tant de beauté et de perfection naturel.

Bon, c'est bien gentil tout ça, mais vous allez me dire, "montre-nous des photos!".

Ne sortez pas les balais des placards pour me rouer de coups, je ne sais plus où elles sont rangées! d'ailleurs, elles ne doivent pas l'être, sinon je pourrais vous les montrer!

Si j'arrive à mettre la main sur la magnificence de ces cerfs aux bois magiques, je vous scannerai une photo car il faut le voir pour le croire, mais pour le visuel de ma petite vallée, il me faudra de la chance pour retrouver les clichés!

Mais pourquoi tout ce charabia, alors que je voulais vous parler d'élément décoratif!

Simplement le désir de faire un rapprochement entre la décoration et la nature.

Subtile stratège, n'est ce pas?!

Qui ne s'est pas émerveillé lors d'une balade en pleine nature devant un paysage intelligemment composé sans que l'homme ne soit intervenu. Rien n'est choquant devant le regard. Vous vous sentez tout simplement bien. Pas besoin de se poser de question, tout semble à sa place, rien ne vient heurter votre regard.

Mais quel est le rapprochement avec la décoration puisque nous sommes obligé d'intervenir?

Voilà où je voulais arriver, enfin!

Dans la nature, rien de choquant, dans un intérieur, rien ne doit choquer!

Je ne vous parle, évidemment que de ma façon de voir les choses. C'est comme ça que je fonctionne!

Un intérieur, c'est comme une carapace. Il reflète votre personnalité, votre caractère, votre sensibilité.

Je passe souvent des heures devant les gammes de couleurs avant de trouver la tonalité de chaque pièce. Mais lorsque j'ai trouvé, alors le peintre est mon souffre-douleur, il a intérêt à avoir du métier…ou de la patience!

La nature nous apporte une variété de tons souvent inimitables, mais la patience aidant, on peut espérer s'en rapprocher!

Voilà d'où me vient le penchant pour les matières naturelles. Le bois, le lin, la pierre.

J'en profite pour vous montrer une petite boite simple et pure en faïence et bois, découverte hier entre deux flocons de neige! Je vais sans doute l'offrir puisque telle est sa destination, mais j'ai bien envie de la garder!

Maintenant je vais tenir ma parole et vous livrer quelques photos de ce livre, comme ce fauteuil parfait pour se plonger dans la lecture ou pour bloguer, un ordinateur sur les genoux. C'est exactement ce que je suis en train de faire!

Vous préférez avec ou sans chien?!

J'aime m'installer dans ces fauteuils, non seulement pour le confort mais aussi parce qu'on les appelle "fauteuil à oreilles".

Vous pouvez vous exprimer sur n'importe quel sujet, il y en a au moins un qui vous écoute!

Ambiance de bois et de fer

Heureusement demain c'est dimanche, il n'y a pas de courrier. vous pouvez vous reposer, je serai silencieuse!

La nature est un sujet inépuisable, elle est mon maitre à penser.

En ce moment, le décor est tout blanc, tellement blanc que pour ne pas être ensevelie sous une tonne de neige, il faut cohabiter avec de drôles d'engins, à l'heure du petit déjeuner, tant soit peu que vous preniez votre petit déjeuner à l'aube!

Cela me permet d'admirer le lever du jour sur les montagnes.

Certaines sont sensibles devant ce spectacle grandiose d'une nature contrastée entre le feu de la lumière et le froid de la glace.

Maya préfère finir sa nuit sur son oreiller préféré!

Aujourd'hui, Ma Prunelle, j'ai pensé à toi devant un chalet aux volets rouges. Celles qui te connaissent bien auront deviné pourquoi!

Je vous souhaite de belles fêtes!

Au moment des fêtes, le temps file à la vitesse d'un éclair. Il faut que je choisisse entre admirer vos blogs et écrire sur le mien!

Qui dit NOËL, dit SAPIN.

Voici une perle sur le net. Le livre à feuilleter de SWEET PAUL.

Non seulement vous y trouverez une foule d'idées pour les fêtes de fin d'année mais aussi un tuto pour fabriquer ce sapin de Noël en papier.

Ok, ça va un peu vite, mais vous êtes tous des hyper doués, non?!

Ce soir, en exclusivité sur le blog Nature de Kinekelly, je vous offre un champignon porte-bonheur en forme de trèfle à quatre feuilles.

Il s'en passe des choses, ici!

Il est pas très grand, je vous l'accorde, mais un trèfle à quatre feuilles, c'est riquiqui aussi!

Il fallait le trouver car ce matin la terre était gelée. Les roses résistent courageusement se couvrant de perles glacées.

Les premières gelées sont arrivées.

Comme d'habitude, je me suis laissée prendre par mon optimisme voulant faire durer le soleil de ce week-end. J'ai remis au lendemain la protection de certaines plantes.

Allez résistez! ce n'est pas quelques gouttes de gelées qui vont vous faire tomber

Tel Zorro sur son cheval noir (Mmmm, c'est un peu démodé, mais ne regardant plus les séries TV, c'est tout ce que j'ai dans mon répertoire!) je vais vous couvrir de paille pour que vous gardiez les pieds au chaud.

Vous ne trouvez pas qu'elle me sourit?!

Avez-vous déjà caressé un hérisson?

Oscar Wilde a bien dit "l'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs."

Alors là, je me gratte la tête, parce que j'ai caressé un hérisson ce week-end et je trouve que je ne suis pas dans l'erreur mais plutôt dans le bonheur!

Parce qu'un hérisson, c'est très doux!

Oui je vais très bien. Je vous parle ici de ma propre expérience, il est évident que vous ne devez pas vous précipiter sur les hérissons pour examiner mes dires, sinon vous donnerez raison à Mister Wilde!

Il faut savoir le faire, mais il faut aussi avoir l'oeil!

L'approche doit être silencieuse sinon ça le met en boule!

Nous avons là un point commun, nous n'aimons pas le bruit.

En premier lieu, j'observe son état général car normalement il préfère se déplacer la nuit. Celui-ci a un beau poil et l'oeil vif et coquin!

Il se balade près du verger. Je vous avais prouvé au mois de septembre 2010, que le hérisson aimait beaucoup les poires.

Maya aussi raffole des poires, mais là elle est très occupée!

Je n'ai pu m'empêcher de le caresser dans le sens du poil, avec des gants tout doux et la douceur d'une plume. Il a frissonné légèrement. Je ne sais pas qui de nous deux étaient le plus timides!

Nous nous sommes observés un bon moment.

Tranquillement, le hérisson m'a tourné le dos et s'en est allé.

Dès le début de semaine, je prépare les abris pour l'hiver. Celui-ci aura sa maison s'il en ressent l'envie.

Ce soir, J'aimerais parler de l'énergie. C'est bizarre, l'énergie vous ne trouvez pas?

La nature en est imprégnée, alors si vous avez besoin de ressort, un tantinet de bouffée d'air pur, une petite claque pour vous redresser...sortez!

Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, mais ça marche aussi quand il fait beau! plongez vous dans un bain de Nature aux senteurs multiples.

Pas besoin de cogiter, pas besoin de se faire des films en tout genre, laissez vous porter et non pas emporter par vos pensées.

De la légèreté, s'il vous plaît. Laissez vous envelopper par l'énergie qui vous entoure. Elle est gratuite, ne sera jamais taxée par l'Homo Sapiens, elle appartient à tout le monde.

Allez, soyons fou! Enveloppez de vos grands bras de gazelle, un arbre bien costaud planté au milieu de votre chemin, pour l'étreindre chaleureusement comme un ami retrouvé après de longs mois d'absence.

Comment, une araignée? Mais ce n'est pas grave... elle sera certainement aussi touchée par vos marques d'affection!

Hier, j'avoue, je suis un peu sortie de mes gonds. J'étais un tantinet énervée par quelques trucs qui viennent se parsemer dans votre vie quotidienne et qui n'ont, à mon sens, que peu d'intérêt, comme l'électricité qui saute, le frigidaire qui pète ses plombs, le réparateur qui se prend pour Einstein, le parquet qui fait des bulles, le coup de fil d'un représentant d'anti virus qui me demande pour la troisième fois en trois jour pourquoi je n'ai pas activé l'anti virus sur mon ordinateur et à qui j'explique pour la troisième fois que je ne peux pas l'activer puisque JE NE L'AI PAS ACHETÉ!! (Je me sens encore un peu énervée, là!)

Du calme, je vais aller m'énergiser dans la nature!

Je suis partie philosopher avec Nelson. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Nelson, c'est mon âne!

En m'approchant de sa barrière, j'aperçois deux mini champignons dans une scène très touchante.

C'est sûr... ces deux là, sont liés par une grande amitié!

Voilà que je me laisse emporter par mes pensées!

Chut, silence!

Pendant un long moment, j'ai dansé de poteau en poteau. La magie s'est produite, j'étais d'une humeur gracieuse!

Vendredi le dépanneur Einstein revient réparer mon frigidaire. Je me fais la promesse de l'accueillir avec mon plus beau sourire!

Il pourra peut être m'expliquer comment cette poire est arrivée ici!

Malgré les quelques gouttes de pluie, je suis rentrée ragaillardie. Même si j'ai observé de près un mini spectacle, il m'a apporté une grande énergie.

Vous voyez ça marche!

Alors ce billet, je le dédie à "La Prunelle Grise". Une amitié virtuelle. Ce n'est pas un paradoxe mais une réalité. Une amitié peut naître au travers de l'écriture, de l'échange, de la création, de la photo, des mots, tout simplement. La Prunelle s'en va sur la pointe des pieds.

C'est incroyable, ces petits bouts de toile qui tiennent tant d'importance, comme un bon livre dégusté jusqu'à la dernière page. Et bien tu vois Ma Prunelle, ton blog c'est un peu comme le livre de plus de 800 pages que je viens de terminer, je reprends sa lecture, plus lentement en y mettant toute mon attention.

Dans les jours qui suivent, je ferai de même avec ton blog pour contempler tes images, m'inspirer de tes créations, rêver dans tes voyages.

A la question souvent posée "pourquoi un blog?", A travers le tien, tu donnes la réponse:

Pour partager, bien sûr!

C'est dans les nombreux témoignages qui décorent ton dernier billet que tu peux trouver à quel point tu as réussi cette activité.

Je ne t'ai pas laissé de commentaire comme à mon habitude, j'ai préféré t'envahir du breuvage des mots en espérant qu'il t'apporte l'énergie que j'ai puisé dans la Nature!

Je n'ai plus qu'un mot à dire